Il faut continuer notre chemin qui monte toujours nous distinguons les 3 pointes du Pelvoux .Bientôt nous sommes en vue du Glacier Blanc , il est entièrement recouvert de neige .

On arrive en vue du Glacier Blanc. Il y a encore beaucoup de neige : on s'enfonce, il faut bien rester dans la trace!

Nous devons marcher dans la neige, la marche se ralentit, nous enfonçons. Au-dessus de nous nos têtes plane un aigle royal. Nous franchissons de nombreux torrents, ça coule de partout! Nous nous grimpons sur les grands rochers lissés, usés par le glacier. Nous nous installons sur une sorte d'observatoire au-dessus du cirque face au Glacier Blanc.

Claude nous montre le refuge et nous  explique qu'on ne peut  pas y aller en raison de la neige.  " Alerte, cachons nos casse-croûte, les chocards arrivent ! " Ces oiseaux ont l'habitude de manger les restes des randonneurs. Après le repas, une grande bataille de boules de neiges s'organise, Mathias n'est toujours pas content, la neige est froide!!

Attention à vos casse-croûte: le chocard veille (improprement appelé Choucas; le chocard a un bec jaune tandis que celui du choucas est noir)

Dommage il faut redescendre, mais on n'a pas fini de rire on glisse sur les névés, on skie sans skis!! C'est une sorte de concours, c'est à celui qui tiendra la plus longtemps : ce sont des applaudissements ou des rires, beaucoup terminent leurs fesses par terre, les plus maladroits sur le ventre.

Claude nous emmène plus bas, au pied du glacier, il nous montre des crevasses. Plus haut deux chamois traversent un névé. Sur les derniers rochers nous mettons nos pieds au sec : nous changeons nos chaussettes mouillées. La descente s'entame, le bus nous attend.

Claude nous montre les crevasses. Le glacier a beaucoup fondu : avant il fallait passer en bas à droite où l'on voit la passerelle.

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